Que faire de mes petites créances impayées ?

Attention, ne sous-estimez pas le poids de vos petites créances impayées sur votre trésorerie. A l’origine, « le particulier » ne réglant pas les petites créances. 20 euros, 150 euros, trop basses, ces créances sont souvent classées rapidement par les entreprises, entraînant une perte sèche. Pour certaines Entreprises (comme les grossistes en petits matériels médicaux, ou mutuelles); la multiplication de ses impayées fragilise gravement la trésorerie et le bon fonctionnement de la Société.

Mettez en places des actions sur vos petits impayés

En 2018, sur 247 millions de dossiers impayés, 218 millions provenait des créances civiles. Et la moyenne de ces petites créances ne dépassent pas 300 euros.

Mes petites créances BV Conseil

Il y a urgence pour les entreprises impactées à externaliser les petites créances vers une Société de recouvrement amiable et judiciaire. Il y a également urgence pour l’état d’ouvrir les yeux et de permettre à nos Sociétés de recouvrement de réclamer des frais supplémentaires (déjà en place pour les créances professionnelles).

L’objectif étant de responsabiliser les débiteurs; car les impayées sur ce type de factures sont généralement dû à de la mauvaise foi. En effet, le débiteur sait très bien, que pour une petite créance de 100 euros, l’entreprise n’engagera aucune action. C’est pour cela que l’entreprise doit absolument mettre des actions en place en interne et en externe. Or, seulement 30 % des Entreprises Françaises externalisent leurs contentieux, contre 75 % chez nos voisins Allemand.

Une absence de données

« On a un certain nombre de données sur les impayés des professionnels, mais pas sur ceux des particuliers », explique Thierry Gingembre, le président de l’ANCR. Les chiffres du ministère de la Justice ne recensent en effet que les procédures judiciaires, essentiellement liées à des sommes importantes, notamment dans le domaine du logement. Mais peu de créanciers vont jusque devant le juge pour réclamer quelques dizaines ou centaines d’euros. Or, ces petits montants correspondent justement à la plupart des impayés en matière d’achats et de prestations de services qui échappent, dès lors, à toute statistique.

Pour le syndicat national des cabinets de recouvrement, ce manque de données empêche de prendre toute la mesure de ce phénomène. À l’appui, l’ANCR se base sur une étude de la Fenca, la Fédération européenne des associations nationales du recouvrement, qui a estimé que sur les 247 millions de dossiers impayés gérés par ses adhérents en 2018, 218 millions concernaient des créances civiles, autrement dit émanant de particuliers.

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