Les erreurs courantes dans le recouvrement et comment les éviter

Les erreurs courantes dans le recouvrement

et comment les éviter
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Dans la gestion des créances, chaque erreur peut rapidement se traduire par un manque à gagner pour votre entreprise ou par une dégradation de la relation client. Pourtant, beaucoup de responsables financiers ou comptables n’ont pas conscience des pièges récurrents qui jalonnent le processus de recouvrement.

Si vous vous êtes déjà retrouvé(e) à courir après des paiements sans trop savoir pourquoi tout s’était bloqué, cet article est pour vous. Il vous aidera à identifier les erreurs les plus fréquentes et à adopter des bonnes pratiques pour un recouvrement plus serein et plus efficace.

Ne pas formaliser les conditions de paiement dès le départ

Pourquoi c’est un problème ?

  • Sans contrat clair ou devis détaillé, vos clients peuvent contester les délais ou les montants facturés.
    En l’absence de documents formels (contrat, devis, CGV, etc.), vous vous exposez à des discussions interminables sur le prix ou la date butoir de paiement. Le client peut prétendre n’avoir jamais accepté telle ou telle modalité, ce qui complique la résolution du litige.

 

  • Le flou sur les pénalités de retard ou les modalités de règlement conduit à des négociations interminables en fin de prestation.
    Sans mention explicite des pénalités en cas de retard, vous perdez un levier de persuasion. De plus, si vous n’avez pas indiqué le mode de règlement (virement, chèque, prélèvement automatique) ou les éventuels acomptes, le client peut reporter le paiement plus facilement, avançant des arguments comme “on m’avait dit que je pouvais payer plus tard” ou “je pensais régler en plusieurs fois”.

Comment l’éviter ?

Conditions de paiement écrites : Inclure délais, mode de règlement, pénalités éventuelles, etc.

  • Prévoyez un article spécifique dans votre devis ou contrat. Précisez :

Le délai (ex. : paiement sous 30 jours après réception de facture).

Les pénalités de retard (ex. : taux d’intérêt, montant fixe…).

Les remises ou avantages si paiement anticipé.

Cette démarche vous protège légalement et clarifie la situation pour le client.

  • Signature avant le lancement : Obtenir l’accord écrit (contrat, devis) pour éviter toute ambiguïté.

Ne commencez pas la prestation avant de recevoir un document signé (ou un bon de commande formel). Cela vous évitera les phrases types : “On ne m’avait pas parlé de ces conditions.”

En cas de litige, vous avez un support légal qui prouve l’accord des deux parties.

Attendre trop longtemps avant les premières relances

Pourquoi c’est un problème ?

  • Plus vous patientez, plus la dette peut s’alourdir… et plus la résolution sera compliquée.
    Un petit retard de quelques jours peut rapidement se transformer en semaines, voire en mois. Pendant ce temps, le client peut rencontrer des difficultés financières supplémentaires, ou pire, fermer ses portes. Mieux vaut agir tôt pour maximiser vos chances de recouvrement.

 

  • Les clients peuvent considérer votre inertie comme un manque de suivi et en profiter pour reporter le paiement.
    Certains clients attendent la relance pour daigner régler. Si vous ne donnez pas de signe, ils peuvent “oublier” la facture, ce qui impacte votre trésorerie et vous fait perdre un temps précieux.

Comment l’éviter ?

  • Rappels amicaux : À quelques jours de l’échéance, un email ou un SMS préventif permet d’éviter l’oubli.

 

Un message simple et cordial, par exemple : “Bonjour, nous vous rappelons que votre facture n°X arrive à échéance dans 5 jours. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions.”

Cela peut suffire à déclencher le paiement, surtout si le client avait simplement zappé l’échéance.

 

  • Calendrier de relances : Planifier des alertes à J+5, J+15, etc., pour relancer cordialement mais fermement.

 

Chaque étape doit être claire :

Premier rappel (e-mail amical)

Deuxième rappel (e-mail plus formel ou appel téléphonique)

Troisième rappel (lettre recommandée, mise en demeure éventuelle)

Ainsi, vous ne laissez pas traîner les choses et vous montrez que vous suivez la situation de près.

Adopter une approche trop agressive ou trop laxiste

Pourquoi c’est un problème ?

  • Trop agressif : Risque de rompre la relation client, de ternir votre image.
    Des menaces, des mots durs ou un ultimatum trop rapide peuvent braquer un client, l’inciter à couper la communication ou à négocier davantage. Vous risquez aussi de nuire à votre réputation, car le client peut se plaindre de vos méthodes, voire en parler autour de lui.

 

  • Trop laxiste : Les impayés s’accumulent, et votre trésorerie en souffre considérablement.
    À l’inverse, si vous attendez trop, les factures s’empilent, vous perdez le contrôle de votre trésorerie, et les sommes à recouvrer peuvent devenir ingérables. Les clients peuvent aussi percevoir votre indulgence comme une faiblesse et en abuser.

Comment l’éviter ?

  • Équilibre : Être à la fois empathique et professionnel. Exprimer clairement l’importance du règlement, tout en restant ouvert à un éventuel étalement.

 

Montrez que vous comprenez les difficultés éventuelles du client, mais rappelez l’importance de respecter les échéances (votre entreprise dépend de ces paiements pour continuer de fournir un service de qualité).

Si le client est sincèrement dans une situation difficile, proposez un planning de paiement réaliste.

Par contre, si vous détectez un abus (mauvaise foi, mauvaise habitude de paiement), soyez plus ferme.

 

  • Communication bienveillante : Un ton cordial ne signifie pas renoncer à la fermeté si le client abuse de la situation.

 

Mettez en avant la valeur de votre prestation : “Nous vous avons fourni [tel service], c’est pourquoi nous comptons sur un règlement dans les délais convenus.”

Restez serein, évitez les insultes ou menaces, mais n’hésitez pas à mentionner les conséquences légales possibles si le retard persiste.

Négliger les outils de suivi ou l’externalisation

Pourquoi c’est un problème ?

  • Sans logiciel de facturation ou tableau de suivi, vous pouvez passer à côté d’échéances importantes, oublier un mail de relance, etc.
    L’erreur humaine est fréquente : un comptable débordé peut oublier de relancer une facture échue, un fichier Excel mal géré peut entraîner une confusion sur les montants payés…
    Or, chaque oubli réduit vos chances d’un recouvrement rapide.

 

  • Vous perdez du temps précieux à gérer des petites créances qui s’accumulent.
    Ces “petites” factures impayées, si elles s’additionnent, peuvent peser lourdement sur votre trésorerie. Les gérer manuellement est chronophage, tandis qu’un outil de suivi (ou un partenaire externe) peut automatiser ces rappels.

Comment l’éviter ?

  • Outils digitaux : Adopter un logiciel dédié qui centralise les factures, relances, statuts de paiement.

 

Des tableaux de bord vous indiquent rapidement qui est en retard, de combien, et depuis quand.

Vous pouvez programmer des relances automatiques, personnaliser des e-mails, générer des rapports pour avoir une vue d’ensemble claire.

 

  • Recouvrement professionnel : Externaliser chez un partenaire comme Recolia Recouvrement, surtout si vous voulez préserver la relation client ou si les créances sont multiples et chronophages.

 

Le partenaire s’occupe de la partie relance et négociation, libérant ainsi votre équipe pour d’autres tâches à plus haute valeur ajoutée.

L’approche professionnelle rassure le client : il sait que c’est un service spécialisé qui gère le recouvrement, ce qui peut éviter les tensions directes entre vous et lui.

Exemples

Exemple 1

  • Une PME qui envoie systématiquement un e-mail de rappel 5 jours avant la date limite de paiement.

 

Elle prévient le client : “Votre facture X est due le 2025. N’hésitez pas à nous contacter pour toute question.”

Résultat : chute de 40% du nombre de factures échues, car de nombreux “oublis” sont évités.

Exemple 2

  • Un grossiste choisit de confier les créances de moins de 100 € à une société de recouvrement.

 

L’équipe interne se concentre sur les gros dossiers ou les factures complexes.

Les petites factures, souvent négligées, sont ainsi récupérées plus efficacement, et la trésorerie ne se retrouve pas grignotée par des dizaines de petits impayés.

La gestion des créances est trop souvent reléguée au second plan, alors qu’elle est vitale pour la trésorerie et la croissance de votre entreprise. Éviter des erreurs récurrentes — de l’absence de formalisation jusqu’à une approche trop agressive — permet de préserver vos relations clients et votre stabilité financière.

Recolia Recouvrement est à votre disposition pour vous aider à éviter ces pièges, grâce à une approche équilibrée mêlant professionnalisme et respect du client.

Contactez-nous dès aujourd’hui pour sécuriser vos encaissements et vous concentrer sur le développement de vos activités.

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