Hausse des loyers impayés due à la crise économique

Le second confinement pourrait aggraver la situation des plus précaires et entrainer une hausse considérable de loyers impayés due à la crise économique. De nombreuses personnes peinent à payer leurs loyers. En octobre 2020, les impayés ont doublé.

Nouveaux profils de débiteurs

Ils sont étudiants, indépendants ou employés à domicile, et la crise les empêche de payer leur loyer. “J’ai dû payer qu’une partie de mon loyer pour pouvoir continuer à me payer à manger. C’est malheureux à dire mais je préfère manger que payer mon loyer… “C’est simple, j’ai honte”, confesse un jeune diplômé d’une école de commerce, qui loue un appartement à 750 euros par mois à Paris.
Les consultations pour retard de paiement sur les loyers impayés sont en hausse de 20 % depuis le mois de septembre.

De nouvelles aides

Le ministère du Logement indique que certaines aides exceptionnelles ont été débloquées par Action Logement. Jusque 300 euros pour les plus modestes et 900 euros pour les demandeurs d’emploi.

Prémisse d’une nouvelle crise du logement

La hausse des loyers impayés est une bombe à retardement. Et elle pourrait encore prendre de l’ampleur à quelques jours de la trêve hivernale. Le deuxième confinement étant à même de faire vaciller encore un peu plus l’économie française. Associations et élus redoutent en effet de la hausse du nombre de loyers impayés. Il s’agirait d’un possible détonateur d’une nouvelle crise du logement.

loyers impayés

Avant la crise, et pendant le premier confinement du printemps, la question des impayés était relativement marginale. Mais à choc économique exceptionnel, conséquences exceptionnelles, au diapason des inquiétudes des acteurs de terrain. Tout un tas de gens vont tomber au chômage et avoir de très grandes difficultés à payer leur loyer. Les autoentrepreneurs, les indépendants… On ne les compte pas forcément dans les destructions d’emploi mais on voit bien qu’ils vont avoir des difficultés très grandes.

L’avenir de ces travailleurs dont les statuts hybrides ne permettent pas de bénéficier du chômage partiel. S’ajoute de plus en plus à la crise sanitaire une crise économique, et le problème des impayés de loyer sera un vrai sujet.

Crise économique en cascade

La trêve hivernale, qui suspend les expulsions à compter du 1er novembre, devrait bien leur accorder un répit. Mais elle ne répond pas du tout au cercle vicieux économique des impayés. Et elle ne soulagera pas les propriétaires qui, en France, sont souvent des personnes physiques.

Ils doivent eux aussi faire face à des charges. Et s’ils ne perçoivent pas les loyers, ils entrent dans un cercle vicieux où eux-mêmes ne vont pas être en capacité de rembourser leur emprunt. Il n’est alors pas impossible que les bailleurs, publics ou privés, demandent dans les mois à venir encore plus de garanties et qu’ils disent qu’un CDI dans tel secteur aujourd’hui ne suffit pas à avoir la garantie que demain vous n’allez pas être au chômage’.
De quoi obscurcir encore plus un marché de l’immobilier déjà congestionné dans de nombreuses villes. Selon la fondation abbé Pierre, qui a mis en place un “fonds d’aide pour les impayés”, les différentes mesures avancées par l’Etat – aide exceptionnelle aux impayés de logement via Action logement ou aide exceptionnelle de solidarité aux ménages les plus précaires – “ne couvriront pas l’ensemble des besoins”. Quant à la cellule de veille mise en place par le gouvernement au printemps dernier, elle ne s’est pas réunie depuis le mois de juillet.

Solution contre les loyers impayés

Il y a donc urgence à mettre en place une gestion rigoureuse des loyers impayés, notamment sur la voix amiable avec Recolia.

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